le géostationnaire :
Les satellites à orbite géostationnaire constituent de loin
les satellites les plus employés actuellement.
Placés au-dessus de l'équateur à 35 786 km d'altitude,
ces satellites géostationnaires effectuent leur révolution en
vingt-quatre heures, durée qui correspond à la période
de rotation de la Terre. Se déplaçant dans le même sens
et à la même vitesse angulaire que le globe, ils apparaissent
ainsi immobiles depuis le sol et peuvent couvrir instantanément une
large calotte équivalant environ à un hémisphère.
Conservant toujours la même position par rapport à la Terre,
les satellites géostationnaires peuvent être associés
à des antennes terrestres fixes. Ils présentent cependant l'inconvénient
d'être situés bas sur l'horizon lorsqu'ils couvrent des zones
éloignées de l'équateur : les signaux à transmettre,
parcourant une plus grande distance, subissent des atténuations plus
importantes, et mettent plus de temps à arriver sur Terre (un quart
de seconde en plus).
Le premier satellite de ce type, Syncom 2, a été lancé
par la NASA en 1963. Depuis, une vingtaine de satellites géostationnaires
ont été mis en orbite chaque année de 1965 à 1995.