2)LANCEMENT GEOSTATIONNAIRE :


Nous allons voir que rejoindre le point de stationnement n'est pas une affaire simple. Il n'est pas question ici, de détailler à l'extrême toutes les opérations, mais simplement de sensibiliser le lecteur aux principales étapes simplifiées pour une meilleure compréhension.


A) Base de lancement équatoriale

C'est le cas idéal, pour diverses raisons évidentes :


- L'orbite géostationnaire est équatoriale, donc un départ coplanaire à cette orbite évite les corrections d'inclinaison orbitale.
- Le gain de vitesse dû à la rotation terrestre est maximal dans le plan équatorial, pour un tir vers l'EST. La base de KOUROU avec une latitude de 5° est de ce point de vue excellente.
- On peut éviter une mise en orbite d'attente quasi circulaire et injecter la charge utile directement en orbite GTO (GEOSTATIONARY TRANSFER ORBIT)
REMARQUES : Un tir effectué par le Lanceur Ariane, qui effectue une injection directe sur l'orbite GTO, ne demandera au satellite qu'un seul moteur d'apogée. Par contre, la navette américaine réalise une mise en orbite de "parking" vers 280 km du sol, et impose donc à la charge utile ainsi satellisée d'être pourvue de 2 moteurs :
- Un moteur d'apogée qui placera le satellite sur l'orbite GTO.
- Un moteur d'apogée qui réalisera les mises en orbite de dérive et la mise à poste définitive.
La manœuvre est donc plus délicate et moins sûre, puisque demandant un allumage moteur supplémentaire.


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